Anton Webern : Passacaille pour orchestre
Dans le sillage d’Arnold Schönberg dont il fut disciple, Anton Webern (1883-1945), compositeur autrichien, signe avec la « Passacaille pour orchestre« . Op. n°1 ce fut la première œuvre qu’il accepta de conserver, et qui marquera la fin de ses études musicales.
A la frontière entre le néoromantisme et le dodécaphonisme initié par son Maître, cette œuvre est une bonne initiation à la musique disons … dissonante.
Il est fascinant de penser que cette œuvre a été créée la même année que la « Rapsodie espagnole » de Maurice Ravel (1875 – 1937) et que la 7ème Symphonie de Gustav Mahler (1860 – 1911)… Il n’est pas étonnant qu’elle ait dérangé les auditeurs de l’époque, déjà scandalisés par la création en 1902 de « Pelléas et Mélisande » de Claude Debussy (1862 – 1918) !
Emmanuel-Krivine et l’Orchestre National de France
Tout compte fait, cette œuvre n’est pas si dissonante ! Je suis curieux de lire vos commentaires à ce sujet…